LA VARIABILITÉ DE LA
FRÉQUENCE CARDIAQUE
(VFC)
FRÉQUENCE CARDIAQUE
(VFC)
Ce que votre cœur vous raconte
Avez-vous déjà réfléchi à la façon dont votre cœur bat – non seulement à sa vitesse, mais aussi à sa variabilité ?
Cette légère fluctuation naturelle entre chaque battement s’appelle la variabilité de la fréquence cardiaque, ou
VFC (HRV en anglais)
– et elle renferme de précieuses informations sur votre santé, votre récupération et votre niveau de stress.
Qu’est-ce que la VFC ?
Votre cœur ne bat pas comme un métronome – et c’est une excellente chose !
La VFC représente les variations, en millisecondes, entre chaque battement de cœur.
Une VFC élevée est souvent le signe que votre corps est en mode “repos et digestion” (parasympathique), tandis qu’une VFC basse peut signaler du stress, de la fatigue ou une activation du système “combat ou fuite” (sympathique).
Elle reflète la capacité de votre système nerveux à s’adapter aux défis de la vie – qu’ils soient physiques, mentaux ou émotionnels.
Une donnée unique à chacun
Il n’existe pas de “score parfait” universel en VFC.
La VFC varie naturellement selon les personnes, l’âge, le style de vie, le sommeil et les sources de stress.
Ce qui compte vraiment, c’est votre propre tendance, et son évolution dans le temps.
Cela dit, certaines sources suggèrent que la moyenne se situe entre 20 et 120 ms chez les adultes en bonne santé, les plus jeunes ayant généralement une VFC plus élevée.
Des fluctuations quotidiennes et saisonnières sont tout à fait normales.
Pourquoi la VFC est importante ?
Suivre votre VFC peut vous donner des indices précieux sur :
- Votre capacité de récupération
- Votre stress caché
- Votre forme du jour pour l’entraînement
- Votre résistance face à la fatigue ou aux maladies
La VFC réagit souvent avant même que vous ne sentiez quoi que ce soit – c’est un des signaux biologiques les plus sensibles du corps.
Ce qui peut faire baisser la VFC
- Sommeil irrégulier ou insuffisant
- Surentraînement ou épuisement
- Stress émotionnel ou physique
- Inflammation ou maladie
- Alcool, caféine ou repas lourds en soirée
- Fluctuations hormonales (ex. : cycles menstruels)
Même des stress subtils – comme une conversation tendue ou une chambre trop chaude – peuvent influencer vos mesures.
📈 5 gestes doux pour améliorer votre VFC
- Bouger régulièrement, bien récupérer Marche, yoga, course légère… L’essentiel est la régularité, plus que l’intensité.
- Prioriser le sommeil Visez 7 à 9 heures par nuit, dans un environnement frais et calme.
- Manger sainement et légèrement Limitez les aliments transformés et les repas trop copieux. Privilégiez les végétaux, les bonnes graisses et les protéines.
- Pratiquer la respiration consciente Des techniques simples (respiration cohérente, breathwork guidé) activent le parasympathique et augmentent naturellement la VFC. Séance débutant ici
- Gérer consciemment votre stress Offrez à votre système nerveux des pauses : dites non, coupez les écrans, prévoyez des temps de répit. Testez une méditation ici
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📚 Sources & Références
Nestor, J. (2020). Breath: The New Science of a Lost Art. Riverhead Books.
Catlin, G. (1870). Shut Your Mouth and Save Your Life. Observations sur les pratiques respiratoires ancestrales, citées dans Breath.
Zelano, C., Jiang, H., Zhou, G., Arora, N., Schuele, S., Rosenow, J., & Gottfried, J. A. (2016). Nasal respiration entrains human limbic oscillations and modulates cognitive function. Journal of Neuroscience, 36(49), 12448–12467. Disponible sur PubMed Central (PMC5148230)
Schairer, D. O., Chouake, J. S., Nosanchuk, J. D., & Friedman, A. J. (2012). The potential of nitric oxide releasing therapies as antimicrobial agents. Disponible sur PubMed Central (PMC3442839)
Turowski, J. (2016, 29 avril). Should You Breathe Through Your Mouth or Your Nose? Cleveland Clinic. Lire l’article